SM le Roi Mohammed VI a donné au partenariat Maroc Espagne une nouvelle impulsion. L’entretien téléphonique qu’il a eu, le 1er février 2023, avec le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez témoigne de l’implication personnelle de Sa Majesté dans la Réunion de haut niveau (RHN Maroc-Espagne, tenue le 2 février à Rabat, sous la présidence conjointe du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et de Pedro Sanchez.
Cette 12e session est, sans aucun doute, la plus réussie depuis le lancement, en 1988, de la RHN Maroc-Espagne.
Elle a été sanctionnée par une Déclaration conjointe, dans laquelle les deux parties expriment leur engagement à perpétuer les relations d'excellence qui les ont toujours liés et réaffirment leur volonté de les enrichir en permanence. Les deux parties ont signé, à cette occasion, plusieurs accords de coopération portant sur plusieurs domaines dont la gestion de la migration, le tourisme, les infrastructures, les ressources en eau, l'environnement, l’agriculture, la formation professionnelle, la sécurité sociale, le transport, la sécurité sanitaire et la recherche et développement.
La conjoncture économique internationale, qui reste marquée par l’enlisement du conflit en Ukraine, la fragmentation géopolitique et économique et les séquelles de la pandémie, pèse sur l’activité économique et sur l’évolution de l’inflation. Pour détendre ce contexte, la loi de finances 2023 donne la priorité à la relance économique, la construction de l’État social et l’appui aux ménages les plus démunis et aux secteurs touchés par la crise.
Le PLF 2023 survient dans une conjoncture particulièrement difficile. Il propose à la fois le renforcement des fondements de l’Etat social, à travers la mise en œuvre des différents volets du chantier de la généralisation de la protection sociale; et la relance de l'économie nationale par le soutien de l'investissement, notamment la mise en œuvre de la nouvelle Charte de l'investissement et l'exécution des engagements inscrits dans le cadre des projets de l'investissement industriel. Aussi, le PLF vise la consécration de l'équité territoriale et le rétablissement des marges budgétaires pour assurer la pérennité des réformes.
L'heure de la rentrée a sonné, et cette année, comme souvent, les dossiers sont nombreux. Retour à l’école, reprise du dialogue social, gestion des effets de l’inflation et de la crise de l’eau, …autant de dossiers qui marquent cette rentrée.
Sans nul doute, les transferts de fonds des migrants impactent significativement et positivement la croissance économique et l’investissement dans les pays de destination. Au Maroc, la diaspora est même intégrée dans le processus de développement socio-économique. Un choix qui n’est pas anodin. Les transferts des MRE constituent un atout important pour l’économie marocaine, sachant qu’en 2021, les envois des Marocains du monde se sont hissés à 93,7 MMDH. Ils seraient, selon les pronostics de Bank Al-Maghrib aux alentours de 87,3 milliards en 2022 et 84 milliards en 2023.
La crise actuelle ne ressemble pas aux crises que le monde a connues par la passée. Celle-ci se distingue par son ampleur, sa soudaineté et par son impact qui a touché l’ensemble de l’économie mondiale. Son choc d’origine externe à la sphère économique a affecté à la fois l’offre et la demande. Elle se singularise également par l’ampleur des mesures prises pour l’endiguer. Le Maroc est d’ailleurs l’un des pays qui a décidé d’y faire face en faisant la part belle à la bonne gouvernance permettant l'édification d'un climat des affaires séducteur garantissant une reprise progressive de son activité économique. Axes du dossier