Economie
Saison agricole: Sadiki révèle les dernières données
29/04/2024 - 17:11
Mohammed Fizazi | Ouiam FarajÀ ce jour, selon le Ministre, les précipitations ont atteint 233 mm, marquant un recul de 30% par rapport à une année normale, mais représentent tout de même une amélioration de 12% par rapport à l'année précédente.
Sadiki, en présentant des données actualisées sur la situation de la saison agricole actuelle lors de la séance de questions orales à la Chambre des Représentants, a souligné que cette situation a négativement affecté la performance et l'efficacité des chaînes de production, tant dans les zones arides que dans les zones irriguées.
Concernant les zones bour, le ministre a précisé que la situation cette année a été caractérisée par une sécheresse en début de saison, ce qui a affecté les surfaces ensemencées de cultures d'automne, notamment les céréales, les légumineuses et les fourrages.
D'autre part, il a mentionné que le retour des pluies depuis février, notamment dans le nord des montagnes de l'Atlas et le bassin de l'Oum Er-Rbia, a eu un impact positif sur le secteur agricole dans ces régions. "Dautre part, la saison agricole peut être considérée comme normale dans des régions comme Fès-Meknès et Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Pour les zones irriguées, Mohamed Sadiki a indiqué que le taux de remplissage des barrages a atteint 4,3 milliards de mètres cubes, soit 32%, un chiffre identique à celui de l'année précédente, ce qui a affecté l'irrigation, ajoutant que "à l'exception du bassin de Loukkos et de Sebou, toutes les régions dépendantes de l'irrigation ont connu des interruptions d'irrigation au cours des trois dernières années".
Le ministre a réaffirmé que la part d'eau disponible pour l'irrigation cette année au niveau national ne dépasse pas 680 millions de mètres cubes, contre un minimum de 3,5 milliards de mètres cubes dans le passé, soulignant que cette situation ne permet pas d'irriguer plus de 400.000 hectares, contre 800.000 hectares normalement irrigués par les barrages.
Sur le plan des cultures, aucun changement notable n'a été enregistré par rapport aux dernières données sur les cultures d'automne ou fourragères, à l'exception des cultures de printemps qui ont atteint 136.000 hectares, dont 31.200 hectares de légumes de printemps qui devraient couvrir les besoins du marché national jusqu'à la prochaine saison estivale, ajoute le ministre.
Sadiki a également ajouté, en ce qui concerne la situation des cultures, qu'environ 2,5 millions d'hectares de cultures d'automne et d'hiver, notamment les céréales d'automne, ont été enregistrés, contre 4 millions d'hectares lors des années normales, avec une baisse de 31% par rapport à l'année précédente.
En ce qui concerne les cultures fourragères, elles sont estimées à 470.000 hectares, tandis que la superficie des cultures légumineuses alimentaires a atteint 109.000 hectares et les cultures sucrières 22.000 hectares, soit 42% de moins que le programme prévu, "en raison de l'absence de possibilité d'irrigation dans les régions de Doukkala et Tadla".
Quant aux arbres fruitiers, en particulier les rosacées, le ministre a indiqué qu'ils sont en bon état dans les zones irriguées et dans les régions qui ont bénéficié des récentes précipitations, notant que l'évolution des cultures d'automne, d'hiver et de printemps dans les mois à venir dépendra des conditions météorologiques que connaîtra le pays.
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