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Cinéma 2022: Les films préférés du journaliste Bilal Marmid
02/01/2023 - 18:06
Ikram Zaid | Sami Nouaim
"Decision to Leave" en tête de liste
Lors de son émission "FBM" du 26 décembre dernier sur les ondes de Medi1, Marmid avait évoqué ce film. Celui-ci l’a décrit telle une leçon cinématographique. Quant à Park Chan-wook, le critique marocain l’a qualifié de brillant et de distingué, transformant les différentes manifestations de laideur et images de beauté.
Rappelons que lors du 75e festival de Cannes, "Decision to Leave" a remporté le prix du meilleur réalisateur.
"Armageddon Time"
Ce film, du réalisateur James Gray, a trouvé bonne place dans le classement de Marmid. Armageddon Time est le dernier film du réalisateur américain, qui s’est d’ailleurs occupé du scénario ainsi que de la production.
Ce film a regroupé des grands noms du 7e art à l’image d’Anthony Hopkins, Anne Hathaway et Jeremy Strong.
"Toute la beauté et l'effusion de sang"
Pour cette 3e place, Marmid a intégré un documentaire à ce classement. Il s’agit de "Toute la beauté et l'effusion de sang" de la réalisatrice et productrice de films documentaires Laura Poitras.
Ce documentaire retrace la vie de la photographe Nan Goldin et de la chute de la famille Sackler. "Toute la beauté et l'effusion de sang" a été couronné dans plusieurs festivals de cinéma à travers le monde. Parmi ces derniers l’on trouve, le festival d’Athènes, le festival de Chicago et celui du Film indépendant de Londres.
"Holy Spider"
C’est un film iranien que le journaliste marocain a placé en 4e position. "Holy Spider", du réalisateur Ali Abbasi, est un thriller policier basé sur l’histoire de Saeed Hanai. Ce dernier est un tueur en série qui a pris pour cible les prostitués. Il a tué entre 2000 et 2001, dans la ville de Mashhad, pas moins de 16 femmes, dans le cadre de ce qu’il considère comme une "mission divine".
"Holy Spider" est également l’histoire d’une jeune journaliste téhéranaise qui traque elle-même avec ses propres moyens le tueur en série dans la ville de Mashhad. Elle a pour mission de faire payer le tueur pour ses crimes.
Pour rappel, le long métrage d’Ali Abbasi a remporté la Palme d’or du festival de Cannes en 2022, ainsi que le prix de la meilleure actrice. Ce dernier a été décerné à l’actrice Zahra Amir Ebrahimi. "Holy Spider", a remporté plusieurs autres prix, au Festival international du film de Stockholm par exemple ou encore au Festival du film d’Oslo.
"Sans filtre"
Le long métrage "Sans filtre" ou "Triangle of Sadness" se classe à la 5e place de cette liste proposée par Bilal Marmid. Ecrit et réalisé par le suédois Ruben Östlund, ce film a été couronné de la Palme d’Or du Festival de Cannes en mai 2022.
Imprégné d’humour noir, ce film critique sans scrupule et de manière cinglante le capitalisme. Ruben Östlund met la lumière, dans son long métrage, sur le "capitalisme déréglé". Avec comme acteurs principaux Harris Dickinson et Woody Harrelson, "Sans filtre" a eu droit à une batterie de récompenses.
A l’European Film Academy, le film a raflé les prix du meilleur film, prix du meilleur réalisateur et scénariste en plus du prix du meilleur acteur.
"Elvis"
Réalisé par l’australien Baz Luhrmann, ce film traite de la vie et de l’œuvre musicale du roi du rock’n’roll, Elvis Presley.
Le film a été projeté pour la première fois au Festival international du film de Cannes. "Elvis" avait dépassé les recettes du box-office nord-américain dès la première semaine de sa sortie.
Tom Hanks, grande star d’Hollywood, a participé à cette production cinématographique en portant cette fois le manteau du méchant. En effet, Hanks a joué le rôle du Colonel Tom Parker, mystérieux manager d’Elvis Presley.
"Le Bleu du Caftan"
La liste de Marmid comprend également des films marocains. Le premier est "Le Bleu du Caftan" de la réalisatrice Maryam Touzani. Ce long métrage avait d’ailleurs remporté le Prix international de la critique lors du Festival Internationale du film de Marrakech.
Parmi les autres consécrations du film de Touzani, on retrouve le prix du public du 40e Festival du film méditerranéen de Bastia ainsi que le prix de l’Association grecque des critiques de cinéma et le Prix du public au 28e festival International du Film d’Athènes.
"Argentina, 1985"
Huitième sur cette liste, Le film "Argentina, 1985" a été présenté en première le 3 septembre 2022, lors de la Mostra de Venise.
La plupart des événements du film se déroulent devant un tribunal civil, qui est le premier de l'histoire à offrir une justice civile condamnant une dictature militaire.
"Argentina, 1985" est un film dramatique historique argentino-américain. Il a été produit et réalisé par Santiago Mitre et met en vedette Ricardo Darin, Juan Pedro Lanzani et Norman Briskey.
"Poissons rouges"
Deuxième film qui représente le Royaume dans cette liste de Marmid. "Poissons rouges", dont la réalisation et le scénario reviennent à Abdeslam Kelai. Il a connu la participation de Jalila Talemsi, Khalil Oubaaqa, Nisrine Erradi, Zakaria Atifi, Farida Bouazzaoui, Amine Ennaji, et de Mohamed Choubi.
Ce long métrage tourne autour du personnage Hayat qui quitte la prison où elle a purgé une longue peine, pour retourner dans sa ville natale, au nord du Maroc. Les problèmes commencent quand son grand frère la rejette catégoriquement par "honte".
"Poissons rouges" a été couronné au niveau national et dans le monde arabe notamment au Festival national du film de Tanger.
"A Boy from Heaven"
"A Boy from Heaven" est un film du réalisateur suédois d’origine égyptienne, Tarik Saleh. Dans son film, Saleh évoque la place vacante du Cheikh Al Azhar ainsi que de la nomination de son successeur.
Au micro de SNRTnews, le réalisateur avait indiqué que "Dans ce film, je n'aborde pas l'institution d'Al-Azhar dans sa dimension religieuse, mais plutôt celle politique qui transcende les frontières de l'Egypte. Il s'agit d'une institution inébranlable dans le temps, alors que les hommes politiques sont éphémères", précise le réalisateur qui se considère comme un "réalisateur international d'origine égyptienne. Je crois que je représente un nouveau cinéma égyptien différent du cinéma qui a été présenté dans le passé".
Le film a été projeté au Festival international du film de Marrakech, et il a créé beaucoup de controverse en raison de la nature du sujet que Tarik Saleh a abordé dans cette bande, qu'il a choisi de mettre en œuvre en Turquie.
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